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 you're gonna go far, kid + hadès.

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you're gonna go far, kid + hadès.  Xx6YK
Hadès
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Messages : 18

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Message  Sujet: you're gonna go far, kid + hadès.
you're gonna go far, kid + hadès.  Empty  Mer 12 Juin - 10:56

HRP:

HADÈS + PLUTON

I've died a hundred times


NOMS : Hadès, Pluton ; principalement. Chaque religion polythéiste ou presque aura cependant son équivalent, avec plus ou moins de ressemblance.
ORIGINES : Grèce antique, Olympe ; le panthéon romain comptera lui aussi sa version d'Hadès.
ANCIENNETÉ : VIIe, à Ve siècle ; de l'antiquité grecque sans pouvoir être bien plus précis.
ATTRIBUTIONS : La mort est son royaume ; il règne implacablement sur les enfers depuis la nuit des temps.
ÂGE : Quinze années, environ ; le beau milieu de l'adolescence.
RÔLE : Attribution des peines, ou activités ; de façon totalement dure, impartiale et désintéressée. Mais oui, c'est évident.



Please allow me to introduce myself

I'm a man of wealth and taste

Soupirant de manière ostensible il se laisse tomber sur la moquette, s'asseyant en tailleur. C'est bien, de s'asseoir par terre ; c'est rebelle. C'est un peu comme les tatouages, fumer, ou boire trop. C'est hype ; ça fait jeune, c'est une arme contre l'ennui. Et puis, ça évite que l'on vous assaille de trop de questions.  

I'd play with my Xbox ;
You'd play with my dong.
Share our love for power tools.
Ya never say i'm wrong.
If i was your husband, I'd never have to cook.
Pluton n'est pas bien effrayant, finalement ce nom-ci lui va mieux.


Every single one's got a story to tell

From the queen of England to the hounds of Hell

Il est rare qu'il s'intéresse plus d'un moment à la question, à vrai dire. Trop long, trop compliqué ; trop inutile. Il cherche peu à provoquer ses souvenirs. Puisque son existence elle même est cadrée dans cet hôtel depuis toujours, s'interroger sur ce qu'elle a été plus tôt ne présente pas le moindre intérêt. Ennui, ennui. Voilà tout ce qu'elle a du être ; tout ce qu'elle est.

Il n'a pas la moindre idée de ce qui a bien pu l'emmener 'dans les bras' de la blonde. Ç'a en quelque sorte toujours été ainsi ; tout aussi vrai qu'il s'appelle Hadès, il est censé être son époux. S'il ne s'en souvient pas, c'est qu'il ne l'a pas choisi, c'est évident. S'il l'avait pu, ce ne serait jamais arrivé. Néanmoins il s'est résigné, après tout cela aurait pu être pire ; et puis, il en a toujours été ainsi pour lui, aussi loin que remonte sa mémoire.

Il se plait à claironner connaître l'Hôtel comme sa poche, puisqu'y ayant passé toute son éternité - car il ne peut qu'être éternel, tout autant que les diamants, à ce que l'on dit -, mais peut-être n'est-ce qu'un moyen de se rassurer. En vérité il s'y perd encore régulièrement, ne faisant que rarement attention à ce qui l'entoure. L'Hôtel représentant tout ce qu'il a toujours connu, il serait honteux à ses yeux que d'avouer ignorer certains de ses secrets.

S'il lui paraît évident d'avoir effectivement régné un temps tout aussi indéterminé qu'indéterminable sur le monde lui même des morts, il serait bien incapable d'expliquer pourquoi ce n'est plus le cas. Quelque chose comme un grand vide soyeux, entêtant, entoure toute une partie de ses souvenirs ; de sa vie même. 

Il lui arrive encore parfois de fermer les yeux, après s'être glissé jusqu'au dernier étage, pour tenter de plonger dans les étendues satineuses précédemment nommées. Lorsqu'il les imagine elles sont d'un noir brillant, et ondulent dans le vide comme autant de drapeaux ; de soie ou d'un autre tissu tout aussi doux. Elles glissent entre ses doigts lorsqu'il tente de les saisir, s'y accrocher, ne lui laissant qu'une vague sensation de grandeur passée, ainsi que de brèves images, trop éloignées de leur contexte véritable pour en saisir le moindre sens.

Il était assis sur un siège dur, plus qu'inconfortable, à l'extrémité d'une vaste salle toute entière faite de pierres, dont la couleur rappelait la roche volcanique. Une lumière rougeoyante, peut-être celle du crépuscule, tombait des vastes fenêtres aux vitraux incolores, pour éclairer faiblement le centre de la pièce. A ses côtés trônait une jeune fille au regard triste ; dont la seule vue accélérait légèrement les battements de son coeur. Les lourdes portes entre-ouvertes, à l'autre extrémité, laissaient parvenir à ses oreilles de doux cris pareils à ceux de suppliciés ; des clapotis d'eau, des suppliques et des cognements divers complétaient le fond sonore. Là le claquement du cuir sur la peau ; ici le tintement du métal sur la pierre. Des râles, des respirations haletantes. Tout ceci formait un mélange plutôt agréable à son avis, et il fermait les yeux un bref instant, profitant ainsi de ce qui était pourtant son quotidien. Les rouvrant lentement il tombait sur plusieurs individus d'aspect sordide, en file face à lui, comme attendant leur tour pour venir lui soumettre une telle requête ; lui annoncer quelque nouvelle qui devait le concerner un minimum. Un léger soupir d'ennui lui fit poser une nouvelle fois le regard sur sa jeune invitée ; celle pour qui il s'était mis toute une partie de ceux d'en haut à dos. Celle qu'il avait enlevée, lui soufflait quelque chose.
C'est l'exemple idéal des scènes qui lui reviennent, sans pourtant lui évoquer réellement quoi que ce soit. Les voir ainsi lui fait penser les avoir vécues, pourtant elles semblent si lointaines, que tenter de démêler quoi que ce soit serait bien trop ardu, pour le peu de résultat qui en sortirait. Ces éléments de mémoire appartiennent visiblement à la sienne, pourtant il lui semble qu'une autre personne que lui les vivait à sa place. Et, avant d'avoir pu décider s'il les a imaginées ou non elles disparaissent, ne lui laissant qu'un sentiment fugace de non-dit. Quelque chose manque.

Tout n'était pas en ordre ; quelque chose manquait. Il n'aurait su dire quoi, mais c'était proprement agaçant. Silencieusement il arpentait une lande d'apparence désolée, dont tout herbe était brûlée. La terre elle même paraissait plus noire que brune, et ce qui faisait office de ciel rougeôyait sans le moindre astre pour indiquer le temps. Aucun nuage, rien qui rappela l'eau. Tout était baigné de cette lueur sanguine autour de lui, allant jusqu'à la peau pâle de son avant-bras. Le silence était presque oppressant, comme il soupirait sans mot dire. Pourquoi avait-il fallu que cela tombe sur lui ? Que possédait-il de moins que les autres, pour se retrouver avec simplement ce paysage dévasté ? Évidemment il en ferait quelque chose de grand, à défaut d'avoir mieux - du moins pour le moment -. Serrant le poing il leva la tête, comme maudissant ceux, là-haut. En cet instant il n'était presque que haine, et désir de vengeance. Elle serait douce, il la savourerait comme le meilleur des vins, lorsqu'il roule sur la langue, soyeux et âcre à la fois. Ils finiraient pas regretter de ne lui avoir laissé que ceci. Puisqu'il lui appartenait désormais d'en faire ce qui lui plaisait, il s'appliquerait à ne pas être oublié.
Et la vision qui part en lambeaux, les sentiments puissants qui s'étiolent, laissant peu à peu uniquement place à l'ennui habituel. Cette rage ne lui semble même pas être sienne, comme s'il s'était plongé profondément dans un roman passionnant, au point de pouvoir imaginer ressentir les émotions du personnage, voir les mêmes choses que lui ; mais gardant cependant quelque chose qui vous rappelle qu'il n'est pas vous. L'impression d'humiliation persiste un bref instant, le faisant douter. S'il se souvient de tout cela, ce doit être une partie de ce qui lui est refusé, aussi lointain que cela puisse paraître.

La vie à l'Hôtel, bercée des douces illusions, est des plus monotones. Alors, il ne sait plus s'il a connu autrefois autre chose que l'ennui, ou s'il l'a simplement imaginé, dans le cadre de quelque délire solitaire.

Il connaît son mythe ; il sait qu'il est Hadès, dieu des enfers. L'une des seules certitudes qui lui restent. Avec celle de n'avoir probablement jamais vu réellement de ciel ; de soleil, ici. Ou ailleurs, que ces souvenirs lui appartiennent vraiment ou non, là bas non plus. Depuis toujours enfermé, c'est certain. Il ne s'en plaint pas particulièrement, incapable d'imaginer ce qu'aurait été ailleurs.

Il n'est pas spécialement mal loti à l'Hôtel, bien au contraire. Un rôle 'important', plaisant parfois. Il lui arrive même de se prendre d'affection pour un pensionnaire, passant ainsi un long moment à lui chercher une 'punition' plus intéressante à ses yeux ; quoi que son avis à ce sujet soit rarement partagé. Stupides mortels, incapables de reconnaître l'art, ou l'effort. Son immortalité et sa place l'ont toujours fait se sentir infiniment supérieur à eux, de manière purement rationnelle et logique.

Le lambris des couloirs était encore brillant, comme s'il venait tout juste d'être lustré. La moquette paraissait douce, accrochait le regard avec subtilité. L'ensemble était des plus charmants, quoi que lassant à force de le côtoyer à longueur de temps. Il n'avait aucune conscience d'heure, de journée ; ne connaissant que l'immense infini de l'Hôtel, il ne prenait pas garde aux notions humaines. Il n'en était pas tout à fait un ; il était bien plus que cela, à vrai dire. Il avançait sans traîner, vers un but qui l'enchantait plutôt, en vérité. Parfaitement indifférent aux êtres qu'il dépassait il tourna à l'angle, avant de gravir rapidement les marches qui s'offraient à lui. Il n'aimait pas spécialement cet endroit - il l'acceptait. Il n'avait aucune raison de tenter de le quitter. Il devait retrouver la blonde ; pour une fois qu'elle ne le collait pas, il fallait qu'il ait besoin d'elle. C'en était stupide. Il ne ressentait pas vraiment de haine envers elle, il l'appréciait même, un peu. Lorsqu'elle se montrait absente, principalement.
 
Plus proche de ce qu'il connaît à présent, quoi que le décor semble relativement différent. Il est totalement incapable de dire si cette image est réellement ancienne ou non, avant qu'elle ne s'arrache de son esprit comme elles le font toutes, avec plus ou moins de douceur, de subtilité. 

On jouait pour lui ; on le suppliait. On rampait devant lui, on tentait de l'émouvoir. L'on faisait tout ou presque, pour tenter de le faire changer d'avis. Et, sourire au coin des lèvres, assis sur ce même siège, il les regardait s'acharner à tenter de se sauver ou, parfois, de sauver un être cher. Une épouse mordue par un serpent ? Soit. Parfois il lui arrivait même de leur accorder une certaine liberté, toujours de la façon la plus distrayante à ses yeux ; souvent douloureuse pour les autres. Douleur. Ce mot lui était souvent attribué, sans véritable raison. Il était juste, d'une certaine façon ; c'était simplement eux qui étaient trop amusants, à venir ainsi. Alors qu'il était réputé pour son coeur insensible, que seule la jeune fille altérait. Ils étaient stupides, et en payaient le prix, tout bonnement. Le pouvoir qu'il possédait avait quelque chose de grisant, à décider ainsi de ce qui lui chantait.


When we meet on the other side

Will you recognize me then

Difficilement supportable, à vrai dire. Pour la plupart, pensionnaires ou membres du personnel, Pluton est l'adolescent stupide, dont l'unique désir semble être de se faire remarquer au plus possible. Jurant à haute voix, gueulant dans sa barbe ; insultant grassement ceux qui lui déplaisent, en un savant mélange de mots parfois incompréhensible pour presque tous. Prétentieux, agaçant, prenant la plupart de ses congénères avec une certaine hauteur, il n'est pas rare d'en entendre pester contre le garçon. Sans prendre toutefois la peine de s'interroger un instant ; de se demander si les traits de caractères ne sont pas exagérés, dans le seul but d'être vu.

Hadès se veut froid et dur, tente de s'imposer comme homme ; adulte à respecter, avec ses iris écarlates, aux reflets sanguins. Relativement élancé et plutôt fin, il se souhaiterait intimidant, quoi que l'effet ne soit pas particulièrement réussi.  
Mais finalement être pris au sérieux ne semble pas avoir de place à la tête de sa liste de priorités, et se trouverait peut-être même loin derrière tromper l'ennui. Cet ennui inévitable durant l'éternité, dont tous à l'Hôtel sont fréquemment victimes, forçant ainsi les plus tordus à élaborer peu à peu les plans les plus complexes pour le combattre de leur mieux. Et le jeune homme ne fait absolument pas exception à la règle, pour ainsi dire prêt à tout pour un minimum de distraction.

Éternel insatisfait, râleur invétéré, enfant capricieux ; les adjectifs semblables pour le qualifier sont légion, et il n'en manquerait à personne dans cet esprit. Susceptible au possible, il ne supporte pas d'être la victime de blagues comme celles dont il est généralement au contraire auteur. Se dissimulant derrière des reniflements et regards méprisants, il se drape d'une certaine hauteur instaurée par sa fierté, prêt à tout pour ne montrer aucunement à quel point il aura été affecté.

Hadès, ce sera souvent des phrases courtes, dans un langage qui lui est propre ; mix d'époques qui n'auraient jamais du se rencontrer, mots et expressions empruntés aux pensionnaires qui défilent.
 
Physiquement il paraît également coincé entre les âges, quoi que tentant visiblement de se faire moderne ; là encore l'on fait plus réussi. Des cheveux d'un blond pâle tirant sur le blanc décoiffés, prennent parfois la forme de sa casquette lorsqu'il la retire enfin - remplaçant le chapeau d'une époque précédente, dont heureusement peu conservent le souvenir -, rappelant son besoin d'attention constant.

Possessif et agressif au possible, il a tendance à considérer que beaucoup de choses, ou personnes, lui appartiennent - sans consulter l'individu  -, et têtu comme il est, le raisonner est des plus ardu. En effet plus prompt à s'énerver qu'à changer d'avis, il se montre généralement prêt à défendre sa propriété, de façon relativement concluante.

Hadès, enfant d'une certaine manière toujours protégé, ignore tout de la réelle douleur physique ; ne pouvant que l'imaginer de son mieux, lui faisant ainsi croire qu'elle n'est rien, ou en tous cas pour lui.


ERIS

My friends are gonna be there too.



▬ Comment t'es tu retrouvé dans ce huis clos ? Top Site ! Enfin, euh, je crois.
▬ Quelles sont les trois choses vivantes ou inanimées que tu emmènerais sur une île déserte ? Le Contes de la fée verte, une bouteille de Leffe ruby et mes Doc'. 
▬ Artiste/groupe, couleur et plat préférés : J'en sais rien, j'écoute jamais les mêmes trucs.. Couleur ce serait le bleeuuu ciel ; et les pâtes à la sauce tomate **.
▬ Une chanson que tu aimes en remplaçant un mot par vasectomie : Mais il faut pas qu'tu désespères, perds pas espoir ; promis juré qu'on la vivra notre putain d'vasectomie. Sisiii.
▬ Une critique constructive sur Huis Clos ? Bein, je vois pas trop que dire de plus que "C'est beeeaaauuuw *w*" Sorry. T.T
▬ Pourquoi selon-vous les « ouvertures faciles » ne sont-elles pas faciles ? Ah, ça, je sais. Complot des industriels, corrompus par les Valyena, dans le but de démolir nos nerfs de bons consommateurs. Et nous faire acheter des ciseaux, accessoirement.

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Message  Sujet: Re: you're gonna go far, kid + hadès.
you're gonna go far, kid + hadès.  Empty  Mer 12 Juin - 13:09

Ah j'écrivais un beau message plein d'émotion et de gaieté et j'ai cliqué sur précédent sans faire exprès.

Je voulais dire que j'étais exactement "too dead to die."
Tu as fait du wesh boueux un jeune homme très beau et c'était un vrai plaisir de te lire. Cette interprétation colle vraiment bien à Hadès (surtout le fait qu'il l'appelle "la blonde", c'est vraiment comme ça que je me représentais le bonhomme) Je te souhaite chaleureusement la bienvenue et j'ai hâte de lire la suite ! (c'est un énorme euphémisme)
Oh et t'en fais pas, les avatars prédéfinis sont tout à disposition des joueurs.
Au moment de la validation, je te renommerai Hadès.
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Message  Sujet: Re: you're gonna go far, kid + hadès.
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    Woh, merci, merci. Moi qui étais entrain de stresser comme pas possible depuis un moment. T.T

    Bon, c'est fini, en théorie, enfin, je crois. C'est vraiment pas fameux, mais j'ai vraiment du mal à écrire un caractère, donc j'espère que ça ira quand même.. Sinon je peux changer, hein !

    Merci d'avance ! ~
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Message  Sujet: Re: you're gonna go far, kid + hadès.
you're gonna go far, kid + hadès.  Empty  Jeu 13 Juin - 8:05

C'est très bien, je te valide sans plus attendre. Je suis très contente que tu joues le personnage. Bon jeu !
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Message  Sujet: Re: you're gonna go far, kid + hadès.
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