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 belzébuth ; he's got you high and you don't even know yet

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belzébuth ; he's got you high and you don't even know yet SSJYc
Agrippine P. Morin
Agrippine P. Morin


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Mort : une méchante petite balle dans le foie
Totem : un fume-cigarette en jade de 15 pouces

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Message  Sujet: belzébuth ; he's got you high and you don't even know yet
belzébuth ; he's got you high and you don't even know yet Empty  Mer 3 Juil - 19:25



you see him, you can't touch him
you hear him, you can't hold him
Il y avait une bête au Huis Clos.

Une bête atroce et féroce qui rodait dans les couloirs, tapie dans l’ombre des alcôves en bronze, guettant la brebis blessée et égarée. Une de ces créatures mystiques aux milles noms et à l’apparence foutrement douteuse, une de ces chimères insaisissables à l’existence impalpable et éphémère. Pire qu’un monstre, c’était un Homme. Et quel homme ! Sa peau avait été taillée dans le marbre, ses cheveux tissés dans le lin blanc, ses yeux étaient deux petits bijoux sertis d’or, et ne parlons pas de cette bouche délicieusement rose au goût certain de sucre amer, ah ! Et tous ces fous qui se targuaient d’avoir une fois touché la bête n’en étaient jamais revenus, perdus dans une traque éternelle, leurrés par le merveilleux.

Agrippine faisait partie de ceux-là, de ces petites gens contaminées par cette fragrance si particulière qui émanait du garçon. Il sentait bon l’insidieux, et le parfait aux fraises. Elle l’avait vu, une fois, deux fois, trois fois, elle avait cessé de compter, peut-être même l’avait-elle touché ? Elle n’en était plus si sûre, tant ses apparitions lui semblait si irréelles, lointaines. Seule une impression cotonneuse demeurait de leur rencontre, comme une descente après un mauvais trip à la mescaline. Pourtant, elle pouvait encore sentir ses longs doigts blancs sur son cou, l’or de ses yeux coulé sur sa silhouette ; c’étaient de ses gestes certes anodins, mais qui vous blessaient salement et vous laissaient avec une plaie béante à la place du cœur. De ces maudites cicatrices dont on gratte la croûte rougeâtre et arrose de sel pour en mieux saisir la réalité. Elle n’était pourtant pas masochiste.

C’en était devenu maladif, cette obsession pour l’inconnu. Je veux vous revoir, je veux vous revoir, je veux vous revoir.  Pour quoi faire ? Aucune idée. Mais il le fallait, c’était un impératif sous-jacent à la boule noire qui parasitait son ventre dès qu’elle pensait apercevoir sa silhouette au loin. Elle voulait le revoir, et ça la terrifiait, cette soudaine envie de se jeter dans la gueule de l’inconnu. Sans rien savoir de lui, pas même son nom, elle s’était laissée tomber dans une spirale infernale, un vicieux jeu du chat et de la souris. Ce jour-là, si jour il y avait en cet hôtel particulier, elle était chat.

La voilà qui traquait l’Autre, promenant son regard noir de-ci de-là, s’arrêtant parfois sur  son reflet, comme s’il allait jaillir de la glace dans une gerbe de verre brisé. Il avait allumé un feu dans le creux de ses reins et c’était à lui seul que revenait la tâche de l’éteindre, elle en était persuadée. Des Garçons et pensionnaires se pressaient de-ci de-là, sans faire attention à sa détresse. Quand elle demandait s’ils n’avaient pas aperçu un étrange jeune homme, ils secouaient la tête et retournaient vaquer à leurs occupations. Incapables, pouvait-on l’entendre grincer entre ses dents, puis elle retournait à son reflet, soudainement préoccupée par les rides inquiètes se dessinant sur son front.

Quand elle se regarda pour la treizième fois dans un des miroirs, une silhouette apparut soudainement dans son dos. Elle se retourna dans un sursaut, un hoquet de surprise au bord des lèvres. Finalement, c’était un peu comme l’amour et toutes ces niaiseries qui l’accompagnaient ; il arrivait au moment où on l’attendait le moins. Enfin, c’était ce que sa mère lui avait dit.

Ah, vous m’avez fait peur ! Je vous cherchais, justement.

L’onyx de ses pupilles vint se frapper à l’or – ou l’azur ? elle ne discernait pas bien la couleur – de ses yeux. L’air devint soudainement plus pesant, et un long frisson parcourut son échine. Son dos vint se frotter contre la glace ; elle se terrait inconsciemment dans un coin, subitement saisie par un malaise certain. Une myriade de sensations depuis longtemps oubliées s’emparèrent de son être si chétif face à la carrure imposante de l’homme. L’excitation mêlée à l’angoisse lui laissait un goût amer dans la bouche, et elle sentait son palpitant s’affoler sous sa poitrine ronde. N’était-elle pas pourtant déjà morte ? c’était étrange, indescriptible, cet effet fou qui lui faisait. Elle eut du mal à continuer sa phrase.

Mais je ne sais pas pourquoi…

C’était faux ; elle commençait à deviner pourquoi se serait-elle damnée pour un seul regard du bonhomme, c’était d’ailleurs d’une simplicité enfantine, comme beaucoup de choses. Elle se sentait de nouveau vivante, écrasée par sa prestance et accablée par cet appétit insatiable de l’inconnu.

Agrippine était redevenue souris.


you want to, but he won't let you
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Belzébuth
Belzébuth


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Message  Sujet: Re: belzébuth ; he's got you high and you don't even know yet
belzébuth ; he's got you high and you don't even know yet Empty  Mer 3 Juil - 22:29

Un Jeu auquel l'on prend vite Goût

Un murmure, un souffle, si léger, à peine perceptible et pourtant bien présente. Comme une ombre, elle se glisse, le poursuit sans jamais le toucher. Un espoir, un rêve, une envie, une…gourmandise. Si avide est-elle, si affamée se montre-t-elle. La pauvre enfant qui ne sait dans quoi elle a mit les pieds. Tes yeux à présent d'or se voilent gracieusement alors que tu disparais à ses yeux. Tu as déjà tant provoqué l'envie du monde, la gloutonnerie mais elle, elle est étrange. Un visage délicat, un regard félin qui ne cesse de s'arrimer à ton dos, ton visage si calme et si vide. Attirance mais aucune répulsion, elle te poursuit alors que tu cherches à l'éviter. Tu fends les cœurs et les esprits, mais le sien tu le dévore d'un simple souffle, d'un simple regard. Il y a eu cette rencontre, cette entrevue fortuite due au hasard, mais en était-ce réellement ? Ne la cherchais-tu pas inconsciemment ? Vous étiez né à né, immobiles comme si croiser une personne en ce lieu n'était pas naturel. Elle t'a toisé avec incompréhension alors qu'un sourire vide s'était emparé de tes lèvres. Une victime de plus à dévorer. Lentement, tes serres s'étaient enroulées autour de cette gorge délicate, sans serrer, sans blessé. Tu la tenais simplement au creux de ta main. Aussi fragile qu'une allumette et aussi délicate qu'une porcelaine. Ton regard changeant s'écoulait sur sa chair alors que tu sondais le plus profond de son cœur, l'étouffant de ta présence, la couvant de ton âme noire et puis…tu étais tout simplement parti. Repus de sa peur et de sa fascination, tu avais pu retourner errer sans réel but.

Mais cela n'en était pas terminé n'est-ce pas ? Alors que son visage s'était noyé parmi les autres de ta mémoire, elle refit surface. Tu ne sais pas depuis combien de temps elle était là ni comment elle y était arrivé mais une chose était certaine : elle était venue pour toi. Tu t'en es amusé, un jeu de chasse qui ne cessait de t'amuser. Tu l'emmenais à gauche, à droite, dans les profondeurs de l'hôtel puis dans le hall. Il te semblait que votre jeu durait des jours sans jamais te lasser. Pourtant, toi dont l'esprit reste désabusé, tu jettes si facilement tes pantins, tes marionnettes dont les couleurs finissent par s'écailler à force de se heurter contre le mur de ton âme. Mais elle, elle est encore là. Persistante et déterminée, comme un pirate cherche son trésor perdu, elle écume les coins et recoins de l'hôtel. Tu le sais, tu le sens. Tu n'as pas besoin d'être auprès d'elle pour ressentir son avidité, son besoin incontrôlé de te voir, cette obsession irrationnelle. Peut-être est-il temps de mettre un terme à ce jeu ? Peut-être faudrait-il réellement dévorer son âme pour qu'ainsi, elle ne te cherche plus ? Tes sourcils se froncent à cette pensée, tu sais bien que cela ne suffira pas. De plus tu n'as pas le droit de dévorer une âme au Huis Clos. Que faire de cette brebis atrocement égarée ? De cette jeune consommatrice de cocaïne ? Sa voix retentit alors à tes oreilles, toi qui restes caché dans l'ombre de la pièce. Voici la belle, errante, cherchant.

Exauceras-tu son souhait aujourd'hui mauvais génie ? D'un pas léger et félin, tu sors de la pénombre révélant ainsi ton corps vêtu d'un costume noir à cravate blanche. Ton regard enfile son manteau d'azur cette fois alors que le gris des miroirs se reflète délicatement sur ta crinière de neige. De haut en bas, tu la détailles, comme un tigre face à sa proie, comme un célibataire face à une belle demoiselle. Tu t'en approches à pas de loup, lui arrachant un sursaut quand elle réalise enfin que l'objet de sa convoitise se tient enfin près d'elle. Sa voix de cristal retentit une nouvelle fois, l'un de tes sourcils s'arquant sous ses propos peu communs. Jamais l'on ne cherche réellement à te voir, toi Belzébuth. L'on te fuit ou l'on tombe sur toit par inadvertance, maudit jusqu'à la fin. Nos lèvres deviennent les tiennes et ainsi tu fais manger, dévorer encore et encore jusqu'à ce que notre propre reflet nous dégoute. Et lorsque c'est le cas, tu murmures, insidieux, délicat et presque tendre. Tu murmures jusqu'à notre fin éternelle. Mais pour elle, la mort est déjà venue l'embrasser goulûment et voilà qu'elle te tend inconsciemment les bras. Cette fille est étrange, ô combien étrange à tel point que peut-être elle réussira à éveiller de l'intérêt réel dans ton esprit. Un tel miracle serait-il possible ? Toi le plus mort de ce lieu. Toi dont l'esprit n'est plus animé par quoi que ce soit.

Tu veux t'amuser, encore un peu, encore un moment avec elle. Elle ne connaît ton prénom et jamais elle n'a entendu le son de ta voix. La frustration doit être si grande en elle. Elle qui court après une chimère, après un fantôme, après quelque chose qui n'existe pas puisqu'elle ne te connaît pas. L'une de tes mains se lève lentement, ton regard bleuté s'accroche dans le sien pour ne plus en démordre. Tes doigts fins frôlent la peau de son visage d'ange pour venir saisir avec douceur l'une de ses mèches de cheveux. Toujours avec lenteur, tes doigts s'écoulent le long de cette mèche, délicatement, caressant la douceur de sa crinière tandis que tu te joues de tes yeux. Tu t'amuses à les faire passer du doré au bleu, provocant un violent sentiment de fascination en elle alors que ton âme démoniaque vient se glisser lentement en elle. Ton âme noire frôle son cœur et le repeint de peur alors que tes yeux et la douceur de ton geste insuffle une avidité nouvelle en elle. Tu te joues de son cœur, la noyant dans l'envie et la peur. Tu t'amuses avec elle comme tu ne t'es jamais amusé auparavant. Si malléable, si simple à utiliser et pourtant tu n'as pas envie de la briser. Ton âme noire retourne alors subitement dans son enveloppe corporelle et tu te détaches d'elle.

Frustration, c'est le sentiment que tu veux provoquer à présent. Qu'elle en veuille plus, plus de toi, qu'elle soit gourmande. Tu te reculas alors d'un pas et lui jeta un dernier regard avant de lui tourner les talons, marchant d'un pas si léger que l'on pourrait croire que tu planes au-dessus du sol. Tu ne lui adresses plus un regard car tu sais d'ors et déjà qu'elle te suivra. Elle ne pourra te laisser disparaître à nouveau alors qu'elle te tient enfin près d'elle. Tu te joues d'elle, t'amuses d'elle pourtant tu sembles en retirer quelque chose. Quelle est cette chose ? Tu ne le sais mais tu la possèdes lorsque tu es avec elle.
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Agrippine P. Morin
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Message  Sujet: Re: belzébuth ; he's got you high and you don't even know yet
belzébuth ; he's got you high and you don't even know yet Empty  Sam 31 Aoû - 21:05



you wanna play but baby I can go and go
And every other day you're running off
with so and so


Un fléau.
C’était un fléau d’un mètre quatre-vingt, sûrement plus et puis quelle importance après tout, un fléau aux yeux tristement vides qui se mouvait silencieusement, et qui s’étalait mollement sur les maigres restes de notre raison avant de les dévorer sauvagement – ou peut-être nous forçait-il à les manger nous-même ? et puis qu’elle importance, Agrippine ne le répétera jamais assez ; au fond elle aimait juste sentir son regard s'approprier les moindres parcelles de son âme. Un lopin de terre pour une vague œillade; voilà le troc des idiots. C’était une douce impression, une violence sans égale mêlée à une étrange paresse, il envahissait tout son être sans en violer les barrières ; comme si les portes de son cœur lui était déjà grandes ouvertes, et qu’enfin il écrasait son palpitant entre ses mains nues sans le moindre remord. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressenti un tel bouleversement, d'ailleurs l'avait-elle déjà éprouvé, ne serait-ce qu'une seule fois ? Jamais Léon, ce brave garçon quoi qu'un peu coquin, ne l'avait autant affectée, même lorsqu'il appuya, indifférent, sur la gâchette de son 6,35. Voilà qui l'amenait à douter un peu plus de la condition humaine de son inconnu; quel homme sur Terre pouvait-il se vanter d'ébranler un cœur d'un simple coup d’œil - à l'exception des pochtrons du dimanche soir, cuits dans un excès de zèle ? Hélas, Agrippine avait oublié qu'elle se trouvait en Enfer et qu'ici-bas, l'humanité ne gisait que dans les mémoires.

Pauvre idiote dépossédée de son âme, elle aurait du deviner que dans les pupilles de son interlocuteur trônait sa perte, et que les fils de sa chevelure tissaient une toile immonde ; une prison toute en sucre blanc et chocolat noir. Coincée contre la glace, son reflet se rendait lui aussi complice de l'homme.

Quand les doigts de l'inconnu s’attachèrent à ses cheveux, son cœur cessa de battre pour la seconde fois. Ses yeux glissèrent lentement des petites billes bleues au membre qui coulait le long de la mèche noire. Quelque chose se passait. Quelque chose se glissait sous la peau figée par le temps, suivant les veines bleues et mourant sur l'échine, quelque chose tremblait dans la carcasse vide, quelque chose grésillait dans le froissement des tissus ; un quelque chose de noir et de sibyllin, un je ne sais quoi d'un peu trop vivant pour la morte qu'elle était. Ainsi c'était donc ça vivre; sentir de nouveau le venin couler dans ses veines, le poids de son âme écraser ses épaules, la faim grogner au fond de son ventre.

Mais ce n'était pas son venin.
Et ce n'était certainement pas son âme.
La faim lui fit perdre la tête.

Plus rien ne subsistait à ses côtés, à peine entendait-elle le crissement de ses ongles sur le miroir, seule cette même impression cotonneuse qu'elle ressentait à chacune de leur rencontre demeurait, imperturbable étau. Ses yeux vissés à ceux changeants de l'Autre, happée par l'or des pupilles, le temps lui sembla infini.

La soudaine partance de l'autre la ramena brutalement à la réalité. A peine émergeait-elle enfin de sa neurasthénie qu'il était déjà loin, s'enfuyant vers un horizon brumeux, un bien triste horizon dont elle ne faisait pas partie. L'idée l'insupportait, elle ne voulait pas le quitter, pas tout de suite, pas maintenant, elle en voulait encore, et toujours plus, et elle ne savait pas pourquoi, mais il le fallait. Il paraissait qu'on mourait d'overdose, là-haut, chez les vivants. C'était bien. Elle secoua vivement sa tête et remonta les pans de sa longue jupe, prise d'un soudain agacement

Ah non ! Non, non, non, non et non !

Ivre de frustration, elle se lança à sa poursuite, trottinant bêtement derrière lui comme une enfant capricieuse à qui on aurait chipé le bonbon. Jamais on n'abandonnait Agrippine, se répétait-elle, c'était elle qui malmenait les cœurs et les jetait à la sortie de la scène, lessivés une fois passés entre ses doigts longs et blancs. Ça avait toujours été ainsi, au cabaret, et il fallait admettre que madame supportait mal le changement, surtout quand celui-ci la laisser tomber dans la panade.

Je ne vous laisserai pas partir !

Et c'est Agrippine qui s'agrippe comme un chat perdu au bras de l'inconnu, c'est Agrippine qui s'agrippe et s'englue dans la toile blanche, c'est Agrippine qui s'agrippe, et ça lui va bien puisque c'est inscrit dans son nom. Sa main se resserra sur le membre, et elle fut surprise de sentir la chair battre sous ses doigts. Ainsi l'homme n'était pas pure machination de son esprit gangrené par l'ennui morbide qui planait au Huis Clos.

Pas cette fois, non.

Dans ses yeux on pouvait lire la détermination de cent bataillons.

Est-ce que…

Le reste de sa phrase resta bloquée dans sa gorge. Elle ferma sa bouche, et toutes les questions qu'elles souhaitaient lui poser s'évanouirent sur le rouge carmin en un souffle éteint. Son identité n‘avait que peu d’intérêt, c’était sa substance qui l’affolait. Elle lâcha le bras auquel elle s'était agrippée avec tant de désespoir, et lança un vague regard au reste du monde, soudainement consciente des gens qui les entouraient, puis replaça discrètement quelques mèches derrière son oreille et enfin lissa la toile de sa robe. Elle se demanda si elle était assez jolie.

Eh bien. Je ne sais pas quoi vous dire. Ce n'est pas très poli de votre part de m'abandonner ainsi.

« Après m'avoir tripotée », se retint-elle d'ajouter, mais l'ambiance ne se prêtait pas trop à la blague, à son grand regret. Elle reporta enfin son attention sur le bonhomme et le gratifia d'un étrange regard. Si elle n'osait l'harceler d'au moins trente mille questions, ça ne l'empêchait pas de les laisser joyeusement se bousculer dans sa tête. Sa mine boudeuse laissa enfin place à un léger sourire. Elle se pencha au-dessus de son épaule et souffla dans son oreille, d'un air tranquille et lascif ;

Je trouve que vous êtes un étrange personnage, monsieur...



baby I would throw you if I didn't know you, but I'm paying for it

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